Rire ensemble, au sommet des ruines : voilà Netanyahu et Trump, se tenant main dans la main dans une ronde macabre. Deux chefs d’État aux allures de parrains, tournoyant avec légèreté sur les décombres, comme si la mort autour d’eux ne pesait rien. Leur rictus, minutieusement orchestré, tient plus du ballet morbide que de la joie. Une danse cynique sur les ruines du droit, tournant en dérision le monde entier.
Chez ces deux hommes de pouvoir, le rire n’est pas une échappée humaine ou une ironie face à l’absurde. Il est ce qu’il faut toujours redouter lorsqu’il se décolle du comique : le rire du maître impuni, du bourreau satisfait, du pervers en action. On pense à « Orange mécanique » de Kubrick, à cette jubilation froide et méthodique du mal qui se sait libre d’agir, non seulement sans être puni, mais applaudi.
Nietzsche, dans « La Généalogie de la morale », expose ce plaisir brutal que tire le fort de l’humiliation du faible, cette jouissance d’un pouvoir qui se déchaîne sur un corps impuissant. Avec Baudrillard le rire atteint sa fonction terminale : il devient obscène, non parce qu’il choque, mais parce qu’il ne signifie plus rien d’humain. Il ne dévoile plus, il domine. Il est pur signe d’autorité sans retenue.
Ce rire-là est pervers: il ne transgresse pas pour braver l’interdit, mais pour montrer que l’interdit n’existe plus. Ce n’est pas un rire malgré les morts, c’est un rire au-dessus d’eux. Un rire froid, vertical, amoral. Le rictus d’un pouvoir qui a cessé de se justifier, parce qu’il sait qu’il ne sera jamais inquiété. Il est le symptôme le plus visible d’un monde qui a renoncé à toute limite. D’un mal qui s’exerce car il en a le pouvoir.
Ce n’est pas une métaphore : c’est Gaza
Le rire en surplomb, au-dessus des cendres, scelle l’ère de l’impunité absolue. Mais tout ceci n’est malheureusement pas qu’une métaphore. Non, c’est une scène réelle, une actualité crue. Gaza brûle. Gaza tombe. Et ces rires, aujourd’hui, sur fond de tapis rouge, résonnent comme le signal d’un monde basculé.
Car depuis bientôt deux ans, l’une des dernières colonies au monde, miroir brut des colonialités du XXe siècle, a reçu un permis à la vengeance. Une sauvagerie méthodique devenue blanc-seing génocidaire. Un laisser-tuer cathartique.. L’impensable est alors devenu spectacle. Et derrière les cyniques appels à la « retenue », à la « proportion », point la pyramide des Palestiniens fraîchement exterminés.
Pour justifier l’horreur, il fallait alors un choc. Le 7 octobre a été érigé en genèse du conflit, comme si le feu avait jailli du néant. Et c’est là le révisionnisme de notre temps. Une inversion obscène de la charge qui efface d’un trait des décennies d’oppression : les bantoustans découpés au scalpel, les checkpoints infinis, les terres volées, la torture et la mort dans les prisons, les enfants abattus pour une pierre. Elle efface la matrice coloniale patiemment édifiée, pour mieux nous vendre l’illusion d’une démocratie assiégée par la barbarie, alors qu’elle en est l’architecte.
Rappelons, car nécessaire, ces questions brûlantes : Quelle démocratie distribue des armes à ses colons ? Quelle démocratie enferme deux millions de personnes dans une prison à ciel ouvert, leur coupe l’eau, la nourriture, les soins, les bombarde jour et nuit ? Quelle démocratie pratique la torture à grande échelle, légalise les assassinats ciblés, tue les journalistes, les humanitaires, les bébés ? Et surtout : qui sont ces démocrates qui gravent leurs prénoms sur la bombe qui détruira un hôpital ? Ces soudards sanguinaires, se filmant pillant les maisons, explosant des quartiers entiers pour une demande en mariage.
L’État d’Israël ne peut plus se prévaloir du qualificatif de démocratie, s’il l’a jamais véritablement mérité. Nous l’avons déjà rappelé : il s’agit aujourd’hui d’un régime colonial, ethno-nationaliste, gouverné par une coalition d’idéologues messianiques, racialistes et militaristes. Leur imaginaire politique puise dans des récits bibliques archaïques pour justifier l’épuration, la vengeance et l’effacement. Et une large part de la société adhère désormais, sans masque, à l’idée d’un nettoyage ethnique ; une proportion stupéfiante va même jusqu’à soutenir l’anéantissement pur et simple des Gazaouis.
La banalité de cette violence s’exhibe sans honte : des jeunes ne crachent-ils pas sur des convois d’aide humanitaire ? Ne les voit-on pas rire devant des sacs de farine éventrés, se filmer en pleine mise en scène de la famine imposée ? Ces images glacent le sang, non seulement par ce qu’elles donnent à voir, mais par ce qu’elles révèlent avec une effrayante clarté : le seuil d’indécence a disparu. Plus aucune limite dans l’annihilation.
Israël est un État hors-sol juridique, protégé par un filet transatlantique d’impunités. Par des élites européennes fascinées, tétanisées ou complices. Par des démocraties occidentales qui lui livrent des bombes pour qu’il les jette sur des écoles. Qui pleurent encore ses morts en moquant celle des enfants palestiniens. Qui répètent mécaniquement : « Israël a le droit de se défendre », même si cela signifie nier aux Palestiniens le droit de vivre.
Mais le pire dans tout cela, c’est que la question n’est plus seulement celle de la Palestine. C’est celle de ce que nous sommes devenus.
Car pour que ce génocide soit tolérable, il a d’abord fallu réactiver tous les vieux réflexes impériaux. Il a fallu remettre la machine en marche : celle qui fabrique l’Arabe comme corps sans valeur, sujet sans parole, cible légitime. Puisque on comprend désormais que la destruction des corps subalternes n’a jamais cessé d’être une norme, déguisée en fatalité. Le Palestinien est redevenu ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être aux yeux des dominants : un corps à abattre. Un obstacle à effacer. Et comme du bétail abattu, leurs morts sont comptées par milliers, noyées dans la froideur des chiffres. Il faut que l’Arabe meure en silence, car même sa parole dérange. Une répétition tragique du silence structurel imposé aux subalternes, que Spivak interrogeait déjà dans « Les subalternes peuvent-elles parler ? » Ce dernier doit accepter sa condition. Il faut qu’il reste à sa place, subalterne, dominé, réprimé et pis, s’annihiler sans un cri…
Le scandale est là. Non dans la violence elle-même, aussi atroce soit-elle, mais dans la logique coloniale qui la rend pensable, défendable, justifiable. Car, ne nous méprenons pas, ce n’est pas vraiment la violence qui choque l’Occident : c’est plutôt la violence qui ne vient pas de lui. La violence devient alors barbarie lorsqu’elle se produit sans son sceau, hors de son récit.
La vérité, c’est que l’Occident n’a jamais digéré la fin des empires. Et qu’en Israël, l’extrême droite occidentale a trouvé son double miroir : un État colonial qui dit tout haut ce qu’elle rêve tout bas. Un modèle. Un fantasme. Une réactivation du droit de dominer, de punir, de trier les vies. Le fantasme d’un ordre racial restauré, d’une domination sans fard. L’amour de l’extrême droite française pour Israël, par exemple, n’est pas une contradiction : c’est une révélation. Ils se reconnaissent dans cette pulsion de contrôle, dans cette haine de l’arabe, de l’étranger, du subalterne, et dans cette volonté de recréer ici, en Europe, un espace de colonialité intérieure. Et disons-le clairement, le rêve de certains n’est pas juste de ”pacifier” les banlieues mais d’y importer tout simplement les méthodes de l’Apartheid israélien.
Faire des immigrés des cibles administrées, assignées, contenues. Dans leur vision, le “modèle israélien” n’est pas une aberration, c’est une inspiration. Un manuel pour organiser la domination raciale.
Alors il faut cesser d’être naïfs. Ce qui se joue à Gaza, ce n’est pas une guerre. C’est une répétition générale. C’est un laboratoire. Un test pour voir jusqu’où peut aller la brutalité sans que le monde ne réagisse. Et pour l’instant, le test est concluant. Gaza tombe. Et le monde regarde. Gaza hurle. Et l’Europe détourne les yeux. Gaza brûle. Et les consciences s’endorment.
Que restera-t-il de nous ?
Ce qui se passe n’est donc pas seulement un effondrement politique. C’est une faillite morale. Une trahison totale de l’idée même d’humanité. Il ne s’agit plus de prendre position : il s’agit de se demander ce qu’il restera de nous si nous restons silencieux. Si nous continuons à calculer, à relativiser, à balancer des deux côtés, à chercher des excuses, des justifications, des équivalences. Il ne s’agit pas d’être pro ceci ou anti cela. Il s’agit de choisir si nous voulons encore appartenir à l’espèce humaine.
Et pitié, qu’on ne vienne pas encore parler d’antisémitisme. Ce mot, dans cette bouche, est devenu un camouflage, un rideau, un abus. À force de tout recouvrir de ce mot, on l’a vidé de sa force, de sa gravité, de son histoire. Ce que nous dénonçons ici, ce n’est pas le judaïsme. C’est l’effondrement moral d’un État devenu bourreau, sous le regard vide de ceux qui prétendaient être les héritiers de la Shoah.
Le drame, c’est que le monde a encore une fois failli. Gaza est devenue le nouveau tombeau de nos promesses… Et pourtant, « en ce moment, l’humanité c’est nous, que ça nous plaise ou non. » écrivait Beckett.
Rire ensemble, au sommet des ruines : voilà Netanyahu et Trump, se tenant main dans la main dans une ronde macabre. Deux chefs d’État aux allures de parrains, tournoyant avec légèreté sur les décombres, comme si la mort autour d’eux ne pesait rien. Leur rictus, minutieusement orchestré, tient plus du ballet morbide que de la joie. Une danse cynique sur les ruines du droit, tournant en dérision le monde entier.
Chez ces deux hommes de pouvoir, le rire n’est pas une échappée humaine ou une ironie face à l’absurde. Il est ce qu’il faut toujours redouter lorsqu’il se décolle du comique : le rire du maître impuni, du bourreau satisfait, du pervers en action. On pense à « Orange mécanique » de Kubrick, à cette jubilation froide et méthodique du mal qui se sait libre d’agir, non seulement sans être puni, mais applaudi.
Nietzsche, dans « La Généalogie de la morale », expose ce plaisir brutal que tire le fort de l’humiliation du faible, cette jouissance d’un pouvoir qui se déchaîne sur un corps impuissant. Avec Baudrillard le rire atteint sa fonction terminale : il devient obscène, non parce qu’il choque, mais parce qu’il ne signifie plus rien d’humain. Il ne dévoile plus, il domine. Il est pur signe d’autorité sans retenue.
Ce rire-là est pervers: il ne transgresse pas pour braver l’interdit, mais pour montrer que l’interdit n’existe plus. Ce n’est pas un rire malgré les morts, c’est un rire au-dessus d’eux. Un rire froid, vertical, amoral. Le rictus d’un pouvoir qui a cessé de se justifier, parce qu’il sait qu’il ne sera jamais inquiété. Il est le symptôme le plus visible d’un monde qui a renoncé à toute limite. D’un mal qui s’exerce car il en a le pouvoir.
Ce n’est pas une métaphore : c’est Gaza
Le rire en surplomb, au-dessus des cendres, scelle l’ère de l’impunité absolue. Mais tout ceci n’est malheureusement pas qu’une métaphore. Non, c’est une scène réelle, une actualité crue. Gaza brûle. Gaza tombe. Et ces rires, aujourd’hui, sur fond de tapis rouge, résonnent comme le signal d’un monde basculé.
Car depuis bientôt deux ans, l’une des dernières colonies au monde, miroir brut des colonialités du XXe siècle, a reçu un permis à la vengeance. Une sauvagerie méthodique devenue blanc-seing génocidaire. Un laisser-tuer cathartique.. L’impensable est alors devenu spectacle. Et derrière les cyniques appels à la « retenue », à la « proportion », point la pyramide des Palestiniens fraîchement exterminés.
Pour justifier l’horreur, il fallait alors un choc. Le 7 octobre a été érigé en genèse du conflit, comme si le feu avait jailli du néant. Et c’est là le révisionnisme de notre temps. Une inversion obscène de la charge qui efface d’un trait des décennies d’oppression : les bantoustans découpés au scalpel, les checkpoints infinis, les terres volées, la torture et la mort dans les prisons, les enfants abattus pour une pierre. Elle efface la matrice coloniale patiemment édifiée, pour mieux nous vendre l’illusion d’une démocratie assiégée par la barbarie, alors qu’elle en est l’architecte.
Rappelons, car nécessaire, ces questions brûlantes : Quelle démocratie distribue des armes à ses colons ? Quelle démocratie enferme deux millions de personnes dans une prison à ciel ouvert, leur coupe l’eau, la nourriture, les soins, les bombarde jour et nuit ? Quelle démocratie pratique la torture à grande échelle, légalise les assassinats ciblés, tue les journalistes, les humanitaires, les bébés ? Et surtout : qui sont ces démocrates qui gravent leurs prénoms sur la bombe qui détruira un hôpital ? Ces soudards sanguinaires, se filmant pillant les maisons, explosant des quartiers entiers pour une demande en mariage.
L’État d’Israël ne peut plus se prévaloir du qualificatif de démocratie, s’il l’a jamais véritablement mérité. Nous l’avons déjà rappelé : il s’agit aujourd’hui d’un régime colonial, ethno-nationaliste, gouverné par une coalition d’idéologues messianiques, racialistes et militaristes. Leur imaginaire politique puise dans des récits bibliques archaïques pour justifier l’épuration, la vengeance et l’effacement. Et une large part de la société adhère désormais, sans masque, à l’idée d’un nettoyage ethnique ; une proportion stupéfiante va même jusqu’à soutenir l’anéantissement pur et simple des Gazaouis.
La banalité de cette violence s’exhibe sans honte : des jeunes ne crachent-ils pas sur des convois d’aide humanitaire ? Ne les voit-on pas rire devant des sacs de farine éventrés, se filmer en pleine mise en scène de la famine imposée ? Ces images glacent le sang, non seulement par ce qu’elles donnent à voir, mais par ce qu’elles révèlent avec une effrayante clarté : le seuil d’indécence a disparu. Plus aucune limite dans l’annihilation.
Israël est un État hors-sol juridique, protégé par un filet transatlantique d’impunités. Par des élites européennes fascinées, tétanisées ou complices. Par des démocraties occidentales qui lui livrent des bombes pour qu’il les jette sur des écoles. Qui pleurent encore ses morts en moquant celle des enfants palestiniens. Qui répètent mécaniquement : « Israël a le droit de se défendre », même si cela signifie nier aux Palestiniens le droit de vivre.
Mais le pire dans tout cela, c’est que la question n’est plus seulement celle de la Palestine. C’est celle de ce que nous sommes devenus.
Car pour que ce génocide soit tolérable, il a d’abord fallu réactiver tous les vieux réflexes impériaux. Il a fallu remettre la machine en marche : celle qui fabrique l’Arabe comme corps sans valeur, sujet sans parole, cible légitime. Puisque on comprend désormais que la destruction des corps subalternes n’a jamais cessé d’être une norme, déguisée en fatalité. Le Palestinien est redevenu ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être aux yeux des dominants : un corps à abattre. Un obstacle à effacer. Et comme du bétail abattu, leurs morts sont comptées par milliers, noyées dans la froideur des chiffres. Il faut que l’Arabe meure en silence, car même sa parole dérange. Une répétition tragique du silence structurel imposé aux subalternes, que Spivak interrogeait déjà dans « Les subalternes peuvent-elles parler ? » Ce dernier doit accepter sa condition. Il faut qu’il reste à sa place, subalterne, dominé, réprimé et pis, s’annihiler sans un cri…
Le scandale est là. Non dans la violence elle-même, aussi atroce soit-elle, mais dans la logique coloniale qui la rend pensable, défendable, justifiable. Car, ne nous méprenons pas, ce n’est pas vraiment la violence qui choque l’Occident : c’est plutôt la violence qui ne vient pas de lui. La violence devient alors barbarie lorsqu’elle se produit sans son sceau, hors de son récit.
La vérité, c’est que l’Occident n’a jamais digéré la fin des empires. Et qu’en Israël, l’extrême droite occidentale a trouvé son double miroir : un État colonial qui dit tout haut ce qu’elle rêve tout bas. Un modèle. Un fantasme. Une réactivation du droit de dominer, de punir, de trier les vies. Le fantasme d’un ordre racial restauré, d’une domination sans fard. L’amour de l’extrême droite française pour Israël, par exemple, n’est pas une contradiction : c’est une révélation. Ils se reconnaissent dans cette pulsion de contrôle, dans cette haine de l’arabe, de l’étranger, du subalterne, et dans cette volonté de recréer ici, en Europe, un espace de colonialité intérieure. Et disons-le clairement, le rêve de certains n’est pas juste de ”pacifier” les banlieues mais d’y importer tout simplement les méthodes de l’Apartheid israélien.
Faire des immigrés des cibles administrées, assignées, contenues. Dans leur vision, le “modèle israélien” n’est pas une aberration, c’est une inspiration. Un manuel pour organiser la domination raciale.
Alors il faut cesser d’être naïfs. Ce qui se joue à Gaza, ce n’est pas une guerre. C’est une répétition générale. C’est un laboratoire. Un test pour voir jusqu’où peut aller la brutalité sans que le monde ne réagisse. Et pour l’instant, le test est concluant. Gaza tombe. Et le monde regarde. Gaza hurle. Et l’Europe détourne les yeux. Gaza brûle. Et les consciences s’endorment.
Que restera-t-il de nous ?
Ce qui se passe n’est donc pas seulement un effondrement politique. C’est une faillite morale. Une trahison totale de l’idée même d’humanité. Il ne s’agit plus de prendre position : il s’agit de se demander ce qu’il restera de nous si nous restons silencieux. Si nous continuons à calculer, à relativiser, à balancer des deux côtés, à chercher des excuses, des justifications, des équivalences. Il ne s’agit pas d’être pro ceci ou anti cela. Il s’agit de choisir si nous voulons encore appartenir à l’espèce humaine.
Et pitié, qu’on ne vienne pas encore parler d’antisémitisme. Ce mot, dans cette bouche, est devenu un camouflage, un rideau, un abus. À force de tout recouvrir de ce mot, on l’a vidé de sa force, de sa gravité, de son histoire. Ce que nous dénonçons ici, ce n’est pas le judaïsme. C’est l’effondrement moral d’un État devenu bourreau, sous le regard vide de ceux qui prétendaient être les héritiers de la Shoah.
Le drame, c’est que le monde a encore une fois failli. Gaza est devenue le nouveau tombeau de nos promesses… Et pourtant, « en ce moment, l’humanité c’est nous, que ça nous plaise ou non. » écrivait Beckett.
Anwar Hach